Kendell GEERS, French Revolution, 2002
Kendell GEERS, Vanitas, 2002
Vue de l'exposition, Auto-Da-Fe, 2007
Vue de l'exposition, Auto-Da-Fe, 2007
Vue de l'exposition, Auto-Da-Fe, 2007
Kendell GEERS, Scorched Earth, 2002
Kendell GEERS, T.W. (Shoot), 1998-1999
Kendell GEERS, T.W. Batons (Pentagram), 1994
Kendell GEERS, The Devil you know, 2007
Kendell GEERS, The Terrorists Master (Bastard), 2000
Kendell GEERS, Vanitas, 2002

Auto-Da-Fe

KENDELL GEERS

Exposition

Originaire de Johan­nes­burg, Kendell Geers a été pro­fondé­ment marqué par l’apartheid. Provocateur, il aborde inévitable­ment des prob­lé­ma­tiques morales et politiques, tout en posant une réflexion critique sur le contexte de l’art, ses modes d’ex­po­si­tion, sur l’in­sti­tu­tion artistique et ses acteurs. Produit de son temps, il explore et critique notre monde de manière frontale, en mettant en garde contre l’al­ié­na­tion, subversive ou évidente, que peuvent engendrer les objets, les images et les situations de notre quotidien.

Tra­di­tion­nelle­ment inspiré par le contexte de la région qui l’accueille, Kendell Geers proposait, à Charleroi, un projet centré sur deux sujets forts : l’usage politique de la violence et le feu. L’usage de la violence, en référence à une légende selon laquelle deux membres de la Bande à Bonnot auraient vécu à Charleroi, et le feu, en référence à la fondation de la ville de Charleroi en 1966 par Charles II d’Espagne, com­man­di­taire du plus important autodafé de l’in­qui­si­tion espagnole). La scéno­gra­phie matéri­al­i­sait véri­ta­ble­ment ces deux sujets. L’artiste présentait également au BPS22, en col­lab­o­ra­tion avec Patrick Codenys, la première de sa performance Red Sniper.

Com­mis­sari­at : Pierre-Olivier Rollin