David EVRARD, L'Université du Travail , 2001
David EVRARD, L'Université du Travail , 2001
David EVRARD, L'Université du Travail , 2001
David EVRARD, L'Université du Travail , 2001
David EVRARD, L'Université du Travail , 2001
David EVRARD, L'Université du Travail , 2001
David EVRARD, L'Université du Travail , 2001
David EVRARD, L'Université du Travail , 2001
David EVRARD, L'Université du Travail , 2001
David EVRARD, L'Université du Travail , 2001
David EVRARD, L'Université du Travail , 2001
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David EVRARD, L'Université du Travail , 2001
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L’Université du Travail

DAVID EVRARD

Exposition

Premier artiste invité en solo au BPS22, David Evrard (Liège, 1970) s’est inspiré de l’histoire de la Direction générale des Affaires Culturelles de la Province de Hainaut (DGAC) et de la création de l’U­ni­ver­sité du Travail pour développer un projet spécifique. Née en 1921, dans le contexte de l’ap­pro­ba­tion de la Loi des huit heures”, la DGAC a mis en place diverses activités sociales, dans une perspective pro­phy­lac­tique : éducation artistique, compagnies théâtrales, fanfares musicales, etc.

Partant de là, David Evrard s’est attaché aux images érigées en modèles artistiques”, devenues les archétypes visuels de la condition ouvrière, par­ti­c­ulière­ment ces images d’ouvriers de Constantin Meunier, Pierre Paulus ou Antoine Bourlard acquises par la Province de Hainaut, reproduites et diffusées massivement. Ces images ont véhiculé des valeurs esthétiques qui ont été intéri­or­isées par la population, au point d’être perçues aujourd’hui comme les composantes d’un modèle identitaire. Au départ de ces données historiques, l’artiste a développé une réflexion en lien avec la création du goût esthétique, la fiction comme moyen de con­struc­tion du réel, l’archivage comme processus de con­sti­tu­tion identitaire, etc. Ces réflexions ont été formalisées à travers des instal­la­tions, des pho­togra­phies, des vidéos ou des œuvres anciennes et objets d’époque que l’artiste s’est approprié pour mettre en place son dispositif.

Com­mis­sari­at : Pierre-Olivier Rollin