Patrick EVRAERT, Tuer le Temps, 2002
Patrick EVRAERT, Tuer le Temps, 2002
Patrick EVRAERT, Tuer le Temps, 2002
Patrick EVRAERT, Tuer le Temps, 2002
Patrick EVRAERT, Tuer le Temps, 2002
Patrick EVRAERT, Tuer le Temps, 2002
Patrick EVRAERT, Tuer le Temps, 2002
Patrick EVRAERT, Tuer le Temps, 2002
Patrick EVRAERT, Tuer le Temps, 2002
Patrick EVRAERT, Tuer le Temps, 2002
Patrick EVRAERT, Tuer le Temps, 2002
Patrick EVRAERT, Tuer le Temps, 2002
Patrick EVRAERT, Tuer le Temps, 2002

Tuer le temps

PATRICK EVERAERT

Exposition

Patrick Everaert réalise des tirages pho­tographiques à partir d’images puisées dans des magazines et retra­vail­lées ensuite par ordinateur. Si ses œuvres semblent concrétiser des impos­si­bil­ités visuelles que n’aurait pas renié René Magritte, le surréalisme n’est évidemment pas la seule référence pour appréhender le travail de Patrick Everaert. La littérature, et par­ti­c­ulière­ment les auteurs qui ont détruit les codes de con­struc­tion narrative, le cinéma, l’histoire de l’art, la pho­togra­phie mais aussi la sémiologie ou la psy­ch­analyse sont autant de biais pour aborder son œuvre.

Le temps est par ailleurs une notion essentielle de son travail, tant pour la réalisation des œuvres que pour leur appré­ci­a­tion future. Le titre de cette exposition, Tuer le temps, corroborait cette exigence de lenteur, ce désir, presque inconscient, de retarder l’instant où l’image va se révéler dans toute son étendue. A l’occasion de cette exposition, Patrick Everaert présentait des œuvres anciennes et nouvelles dans lesquelles il multiplie les ” pièges ” visuels et perturbe en permanence les codes de recon­nais­sance afin de surseoir à tout sentiment de com­préhen­sion de l’œuvre.

Com­mis­sari­at : Pierre-Olivier Rollin