Francis Feidler

1950 (BE)

L’artiste belge ger­manophone, Francis Feidler, débute très tôt une pratique picturale, d’abord néo-expres­sion­niste dans la veine des Neue Wilde allemands (“Nouveaux Fauves”), ensuite réorientée vers l’abstraction. Par la suite, son travail prend une direction plus sculpturale, avec de nouvelles préoc­cu­pa­tions con­ceptuelles influencée par les enjeux socio-politiques de l’époque, mettant l’accent sur liée aux prob­lé­ma­tiques de la communication. 

En 1986, Feidler formule le concept d’Elastikommunikation, qui va alors imprégner l’ensemble de sa production artistique : « Mon but, explique-t-il, est de créer des situations dans lesquelles la com­mu­ni­ca­tion entre l’œuvre et le spectateur atteint une certaine élasticité ; cette com­mu­ni­ca­tion doit échapper à l’écueil des formules stéréo­typées pour s’approprier tous les interstices laissés libres. »

À travers ce principe, l’artiste cherche à instaurer un équilibre instable, un état de tension permanent, qui devient la car­ac­téris­tique de toutes ses œuvres. La spirale, qu’elle soit dessinée, peinte ou sculptée, se déploie alors comme le symbole de cette dynamique, une métaphore visuelle de la com­mu­ni­ca­tion tendue, faite de va et vient, en constante trans­for­ma­tion, qui traverse toutes ses créations.