Née à São Paulo sous la dictature, Maria Thereza Alves est contrainte de quitter le Brésil avec sa famille qui s’installe à New York où elle suit ses études.
Elle cofonde dans les années 80 le Partido Verde (Le Parti Vert) au Brésil tout en commençant à exposer son travail rapidement montré à l’échelle internationale. L’artiste ne privilégie aucun médium et son travail artistique est intimement mêlé à son activisme politique. Elle milite en faveur de l’écologie, défend les droits des minorités indigènes et soutient des luttes territoriales. Maria Thereza Alves cherche à révéler des histoires réduites au silence. Pour cela, elle est constamment en interaction avec les environnements sociaux et physiques qu’elle côtoie.
Sa pratique collaborative l’amène notamment à réaliser d’imposantes installations composées de vidéos, de photographies, de dessins, de textes et d’objets naturels ; une manière de restituer ses actions et explorations d’un territoire donné, qu’il soit un espace urbain ou naturel. Elle questionne sans cesse la colonisation, l’esclavage, l’écologie et aborde également la mondialisation et la circulation des êtres tant humains que végétaux.
