Edith DEKYNDT, Any resemblance to persons living or dead is purely coincidental, 2004
Edith DEKYNDT, Any resemblance to persons living or dead is purely coincidental, 2004
Edith DEKYNDT, Any resemblance to persons living or dead is purely coincidental, 2004
Edith DEKYNDT, Any resemblance to persons living or dead is purely coincidental, 2004
Edith DEKYNDT, Any resemblance to persons living or dead is purely coincidental, 2004
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Any resemblance to persons living or dead is purely coincidental

EDITH DEKYNDT

Exposition

Edith Dekyndt (Ypres, 1960) opère au départ d’ex­péri­ences quo­ti­di­ennes dans leur banalité la plus pauvre et saisit ces instants poétiques qui naissent de la conjonction de faits insignifi­ants. L’essentiel de son oeuvre consiste à recréer le climat émotionnel généré par ces expériences dérisoires, avec une même économie formelle qui n’en cache pas moins un travail très méticuleux de mise au point. L’artiste pousse les choses à un stade extrême de fragilité, à la limite de l’im­per­cep­ti­ble. De la pauvreté, de la banalité la plus insignifi­ante, d’une quasi absence, elle parvient à suggérer une émotion d’une forte intensité.

L’ex­po­si­tion au BPS22 se présentait comme un tout. Le plateau de 1000m² était vide, seulement ponctué de télévisions, socles de béton, projections ou formes abstraites produites par de petits écrans. Les variations de lumière émanant des verrières généraient une atmosphère éthérée, impalpable, seulement perturbée par quelques inter­férences sonores. Produite par le BPS22, l’in­stal­la­tion réalisée avec des glasstrons (sorte de ” casques vidéo ”) donnait à voir l’image mouvante d’un cercle vert sur fond noir qui changeait en fonction des intonations produites par un texte de l’artiste évoquant la disparition d’individus et les traces qu’ils ont laissées, qu’elles soient physiques, chimiques, élec­tron­iques ou émotionnelles. 

Com­mis­sari­at : Pierre-Olivier Rollin