Monica BONVICINI, "Moore Oklahoma 2013", 2017, collection de la Province de Hainaut. Courtesy the artist and Galleria Raffaella Cortese, Milan © SABAM Belgium 2022. Photo : Donald Van Cardwell
Vue de l'exposition La Colère de Ludd, BPS22, 2020.Photo Leslie Artamonow
Vue de l'exposition La Colère de Ludd, BPS22, 2020.Photo Leslie Artamonow
Vue de l'exposition La Colère de Ludd, BPS22, 2020.Photo Leslie Artamonow
Vue de l'exposition La Colère de Ludd, BPS22, 2020.Photo Leslie Artamonow
Véronique Vercheval, Usine occupée, Portraits des travailleurs de Royal Boch, 2009, Exposition La Colère de Ludd, BPS22, 2020, Photo ©Leslie Artamonow

La Colère de Ludd

ACQUISITIONS RÉCENTES

Exposition

La Colère de Ludd rassemble une quarantaine d’œuvres récemment acquises par la Province de Hainaut et, pour la plupart, encore jamais exposées au musée. Au départ de la notion de dépos­ses­sion, les œuvres choisies expriment des expériences de déracin­e­ment, d’occupation, de destruction, d’épuisement ; mais également de résistance et d’attachement. L’exposition évoque ainsi de manière poétique, romantique, politique différentes situations de dépos­ses­sions que les êtres humains peuvent être amenés à vivre, de manière plus ou moins consciente. 

Emprunté à un livre de Julius Van Daal, le titre de l’exposition fait référence à la révolte d’ouvriers anglais qui, en pleine révolution indus­trielle, tentèrent de résister au progrès technique. Menés par le légendaire général Ned Ludd, ces insurgés détru­isirent des machines, respon­s­ables à leurs yeux de la dépos­ses­sion de leur savoir-faire, de leurs biens et de leurs droits.

Dans une société capitaliste dominée par la logique de possession, à une époque où les droits humains fon­da­men­taux restent bafoués et où les libertés sont sans cesse remises en cause, comment l’humain se construit-il sur cette succession de dépos­ses­sions ? Au travers d’œuvres aux médias et esthétiques variés (peinture, sculpture, pho­togra­phie, vidéo, instal­la­tion, tapisserie, etc.), La Colère de Ludd met en lumière différentes formes de privation (de temps, de territoire, de l’identité, du travail, etc.) mais aussi différentes démarches volontaires visant à s’affranchir et à penser plus librement ces contraintes.

ARTISTES : Marcos Avila Forero, Ilit Azoulay, Charlotte Beaudry, Priscilla Beccari, Charif Benhelima, Monica Bonvicini, Miriam Cahn, Jacques Charlier, Nicolas Clément & Barbara Massart, Stijn Cole, Marie-Line Debliquy, Laurence Dervaux, Florence DoléacMaximum, Maëlle Dufour, Latifa Echakhch, mounir fatmi, Benoît Félix, Barbara Geraci, Margaret Harrison, Bénédicte Henderick, Laura Henno, Katia Kameli, Teresa Margolles, Yerbossin Meldibekov, Jacqueline Mesmaeker, Anita Molinero, Camila Oliveira Fairclough, ORLAN, Sylvie Pichrist, Naufus Ramírez-Figueroa, Anne-Marie Schneider, Allan Sekula, Suspended Spaces, Achraf Touloub, Emmanuel Van der Auwera, Véronique Vercheval, Liliane Vertessen, Marie Voignier, Ulla von Brandenburg, Peter Wächtler, Marthe Wéry.

Commissaire : Dorothée Duvivier

EXPOSITION : 19.09.2020 > 24.01.2021