Latifa Echakhch, Several times-love dont be shy, 2019. Courtesy de l'artiste et Dvir Gallery (Tel Aviv / Bruxelles)
The sun and the set - Photo : Latifa Echakhch
Latifa Echakhch, "The sun and the set", vue de l'exposition BPS22 2020 Photo Leslie Artamonow
Latifa Echakhch Cross Fade 2016 collection de l'artiste Photo Odessa Malchair
Latifa Echakhch The sun and the set exhibition view BPS22 2020 Photo Odessa Malchair
Latifa Echakhch, Le thé de Saïd, 2010 Frac Champagne-Ardenne, Reims, 2010 © Latifa Echakhch © Photo. Isabelle Giovacchini Courtesy the artist and Dvir Gallery, Tel Aviv / Brussels
Latifa Echakhch, Sans titre (Pole Dancer a), 2011, Courtesy the artist and kamel mennour Paris London Photo Leslie Artamonow
Latifa Echakhch "The sun and the set" vue de l'exposition, BPS22, 2020 Photo Leslie Artamonow
Latifa Echakhch "The sun and the set' vue de l'exposition, BPS22, 2020 Photo Leslie Artamonow
Latifa Echakhch "The sun and the set' vue de l'exposition, BPS22, 2020 Photo Leslie Artamonow
Latifa Echakhch, (Sans titre) L'indépendant, 2008, collection de l'artiste Photo Leslie Artamonow
Latifa Echakhch, "Fantôme", 2011 / "The Fall (Wind turbines along a highway to Paris), 2020, collection de l'artiste Photo Leslie Artamonow
Latifa ECHAKHCH, Mer d'encre, 2012, collection de l'artiste Photo Leslie Artamonow
Latifa Echakhch, Tour de Babel (détail), 2010-2011. Courtesy the artist and kamel mennour Paris London Photo Leslie Artamonow
Latifa Echakhch, Crowd Fade, 2017 collection de l'artiste Photo Leslie Artamonow

Latifa ECHAKHCH

THE SUN AND THE SET

Exposition

Pratiquant la peinture, la sculpture et l’installation, l’artiste d’origine marocaine Latifa Echakhch (El Khnansa, 1974) choisit des objets facilement recon­naiss­ables, investis d’une charge domestique et/​ou sociale, qu’elle réduit au silence par la destruction, l’effacement ou le recou­vre­ment. Elle les prive ainsi de leur valeur d’usage – poussant dans l’oubli leur fonction – afin de libérer les souvenirs qui leur sont accolés. Elle convoque la mémoire et libère les fantômes qui ressur­gis­sent de ces objets. Son travail est à la fois conceptuel et romantique, politique et poétique.

Depuis plusieurs années, Latifa Echakhch renouvelle la tradition du paysage romantique et son motif associé : la ruine. À l’occasion de son exposition au BPS22 – qu’elle a conçue comme une rétro-prospective – elle a créé, dans la Grande Halle, une déam­bu­la­tion spécifique à travers des décors déclassés, à moitié suspendus, comme autant de traces et de vestiges d’une action qui a eu lieu, et dévoilant, au fur et à mesure, plus d’une septantaine d’autres œuvres. Dans la seconde salle, l’artiste propose une expérience immersive dans laquelle le visiteur est confronté à des bribes de décors faisant écho au thème de la ruine et mettant en scène une part du vocabulaire plastique propre à l’artiste.

Convoquant les notions de perte, d’abandon, de trace, l’exposition forme un ensemble de paysages émotionnels où la mémoire se confronte à l’obsolescence de la modernité et de ses ruines.

Commissaire : Dorothée Duvivier

Une exposition produite par le BPS22 avec le soutien de la galerie kamel mennour (Paris/​Londres), la galerie Dvir (Bruxelles/​Tel Aviv), la galerie kaufmann repetto (Milan/​New York) et Metro Pictures (New York). 

Dans le cadre d’EXTRA, avec le soutien de l’Institut Français et du Service de Coopération d’Action Culturelle de l’Ambassade de France en Belgique.

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