Wang DU, Réalité jetable (détail), 1999-2000, courtesy : Galerie Baronian_Francey / Galerie Laurent Godin © Leslie Artamonow
Vue de lexposition, Wang DU, Post-Réalité, BPS22, 2008 © Leslie Artamonow
Vue de lexposition, Wang DU Post-Réalité, BPS22, 2008 © Leslie Artamonow
Wang DU, Réalité jetable, 1999-2000, courtesy : Galerie Baronian_Francey / Galerie Laurent Godin © Pierre Van Loo
Wang DU, Wang Du photographer 100.000 photos, 2007 © Leslie Artamonow
Wang DU, Wang Du photographer 100.000 photos, 2007 © Leslie Artamonow
Vue de lexposition, Wang DU, Post-Réalité, BPS22, 2008 © Leslie Artamonow
Wang DU, Poubelles (détail), 2002, courtesy : Galerie Baronian_Francey © Leslie Artamonow
Vue de lexposition, Wang DU, Post-Réalité, BPS22, 2008 © Leslie Artamonow
Vue de lexposition, Wang DU, Post-Réalité, BPS22, 2008 © Leslie Artamonow
Vue de lexposition, Wang DU, Post-Réalité, BPS22, 2008 © Leslie Artamonow
Wang DU, Réalité jetable, 1999-2000, courtesy : Galerie Baronian_Francey / Galerie Laurent Godin © Leslie Artamonow
Vue de lexposition, Wang DU, Post-Réalité, BPS22, 2008 © Leslie Artamonow

Post-Réalité

WANG DU

Exposition

Le BPS22 a organisé la première exposition insti­tu­tion­nelle, en Belgique, de l’artiste d’origine chinoise Wang Du (Wuhan/​Ch, 1956). L’artiste est arrivé en France au début des années 90 et s’est fait connaître grâce à ses grandes sculptures qui repro­duisent en 3D des images extraites des médias (par nature en 2D). Par ses sculptures mon­u­men­tales, il donne une consistance à l’univers impalpable des médias.

Les œuvres de Wang Du abordent les questions de l’in­for­ma­tion et de son inévitable trans­for­ma­tion pour être communiquée (éty­mologique­ment, informer vient de informare : donner une forme), de la ” sur­in­for­ma­tion “, de la manip­u­la­tion possible de l’in­for­ma­tion, et de la ” sur­con­som­ma­tion ” de médias.

L’ex­po­si­tion Post-Réalité présentait une vingtaine d’œuvres mon­u­men­tales dont la grande tapisserie commandée par la Province de Hainaut aux ateliers tour­naisiens du Crecit et Le Berceau, un immense lit (13 m x 6 m) couvert de coussins et de draps sur lesquels étaient reproduits des pages de magazines, surplombé par une quinzaine d’écrans de télévision, et dans lequel le public était invité à se coucher.

Com­mis­sari­at : Pierre-Olivier Rollin