Maïder Fortuné
1973 (FR)
Après des études littéraires et une formation théâtrale à l’école de Jacques Lecoq, Maïder Fortuné intègre Le Fresnoy (Studio national des arts contemporains) et oriente son intérêt vers les arts visuels. Son travail vidéographique s’intéresse à l’image manquante. Quelque chose s’y donne qui n’est pas le tout mais le signe-fantôme d’un reste, une empreinte qui persiste dans le psychisme.
Son travail a été présenté dans de nombreuses institutions en France et à l’étranger. Plusieurs œuvres ont été acquises par des collections publiques et privées. Elle a obtenu diverses bourses et résidences, Allocation de recherche du Cnap, Villa Kujoyama, Fondation du Japon, Villa Médicis à Rome.
Maïder Fortuné s’intéresse à l’image manquante et invite le spectateur à expérimenter les processus de fabrication de l’image. Ses dispositifs de présentation vidéographiques et photographiques sont systématiquement choisis pour leur justesse par rapport au motif et à la mise en scène. Vidéoprojection, encadrement, diffusion sur petit moniteur ou sur écran plasma, l’artiste capture l’image inspirée des techniques cinématographiques. Son travail évoque et interroge le souvenir et l’absence, qu’elle utilise également dans de nombreuses œuvres-citations. Mobilisé par la notion d’instant précis, le travail de Maïder Fortuné marque une pause poétique dans un univers à la fois fantastique et fantasmagorique.