Jacques Charlier

Courage to the Last (« Courage jusqu’au bout ») a été réalisée au moment de la fermeture d’un haut-fourneau, près de Liège, par Arcelor. Cette fermeture correspond à un plan de restruc­tura­tion, annoncé en 2003, qui visait à fermer pro­gres­sive­ment plusieurs hauts-fourneaux en Belgique, en France et en Allemagne pour concentrer les investisse­ments de la multi­na­tionale ailleurs. L’œuvre traite ainsi de la désin­dus­tri­al­i­sa­tion de l’Europe, tout en jouant de son ambiguïté : l’industrie a nourri un imaginaire constitutif de l’identité de nos régions, que l’histoire de l’art a largement relayé, mais a été une activité extrêmement polluante et nocive, comme l’expriment les fumées qui se dégagent des cheminées.