Christophe Viart, No Diving or Jumping (Tijuana) dans l'exposition "Une expérience collective", SUSPENDED SPACES, BPS22, 2018. Photo : Leslie Artamonow

Christophe Viart, No Diving Jumping (Tijuana), 2009, Collection de la Province de Hainaut.

Christophe Viart

No diving or Jumping (Tijuana), 2009

C’est sur la plage de Tijuana, au bord du Pacifique, à quelques mètres de la frontière des États-Unis, que Christophe Viart a pris la pho­togra­phie de la cabine de sur­veil­lance de baignade.

Cette image a servi de modèle à la structure en bois du même nom : une cabine peinte en jaune, montée sur des pilotis en bois brut, comportant trois larges fenêtres en plexiglas. Une petite terrasse protégée par une barrière, elle aussi peinte en jaune, permet de faire le tour de cette cabine. Aucune échelle ne permet pourtant de monter sur la plateforme. Sans renvoyer clairement à un usage identifié, cette archi­tec­ture relève d’un dispositif de sur­veil­lance. Sur­veil­lance de quoi ? Il ne s’agit pas d’une cabine qui protège ou cache l’observateur, comme dans le cas des miradors ou des guérites de chasseurs. Le titre de l’œuvre apporte une indication quant au lieu probable d’usage de la structure : “ Ne pas plonger ni sauter”.

  • Date 2009
  • Technique Photographie
  • Copyright © Christophe Viart. Collection de la Province de Hainaut. Photo : Leslie Artmonow
Photographie

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